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Histoires des Chaprais

15 août 2015

Portrait du Résistant Adrien Ferrandon

Onzième portrait de Résistant tué lors des combats pour la Libération de Besançon, rédigé, comme pour les précédents, par mr. Bernard Carré.

résistant Ferrandon tombeFERRANDON Adrien Charles est né le 25 juin 1917 à Besançon (Doubs), fils de Gilbert, Gustave, tué à l'ennemi en 1918 et de Jeanne Plumeré ; il a deux frères et soeurs. 

Sa profession était celle de manoeuvre. Célibataire, il habitait à Besançon, 35, Chemin des Graviers Blancs, chez ses parents.  

Lors du conseil de révision en 1937, avant son service militaire, il avait alors 20 ans, et il est décrit ainsi : cheveux bruns, yeux marron, front vertical, nez sinueux, visage ovale ; sa taille est de 1,68m. Son degré d'instruction est dans la catégorie 3.

Comme son père est « Mort pour la France », il était Pupille de la Nation. Et le Conseil de révision décida de le classer dans la 7° partie de la liste de 1937. Il est exempté pour atrophie rétinienne.

Malheureusement,  son feuillet matricule ne nous indique pas son affectation lors de la Mobilisation en septembre 1939. En effet, sous la rubrique Détail des service et mutations diverses, il est écrit en rouge : Fiche d'affectation créée le 1er octobre 1937, non récupérable 11 janvier 1939.

Il ne nous indique pas non plus son action dans la Résistance. Ci-dessous, photo des cérémonies officielles de la libération de Besançon : les FFI défilent. (Photo Musée de la Résistance de Besançon. Tous droits réservés).

FFI cérémonies officielles

Il fut tué à l'ennemi le 7 septembre 1944, lors d'un accrochage rue Charles Beauquier à Besançon. Il a reçu l'hommage d'obsèques nationales à l'Institution Saint-Joseph, avenue Fontaine Argent le 11 septembre 1944. Il est inhumé au Carré militaire du cimetière Saint-Claude  de Besançon. Le 4 juillet 1945, il est déclaré « Mort pour la France » par avis du Secrétaire Général des Anciens Combattants. La transcription est effectuée le 10 juillet 1945 (cote AC 21 P 21266).

résistant Ferrandon gros planSur la stèle commémorative Place de la Liberté, il est inscrit FERANDON Adrien.

 Sources : Archives Municipales de Besançon, Recensement de population, 1936, Besançon, 11° section (1 F 196) ; État civil, registre des décès, 1944, acte de décès n° 913 (1 E nc) ; Convoi des victimes civiles et FFI décédés les 5-8 septembre à Besançon, obsèques nationales le 11 septembre 1944 (4 H 52/1) ; Archives départementales du Doubs, Recrutement militaire,  Registre matricule du recrutement, Subdivision de Besançon, classe de 1937, 2° volume, n° 501-1000, Feuillet matricule n° 653 (1 R 1029)Les Nouvelles de Besançon, 11 septembre et n°10, 20 septembre 1944 ; Memorial Genweb. Org (référence  bp-5167887); recherches de la délégation du Doubs du Souvenir Français.

Relevés de monuments : Besançon, Monument aux morts; Besançon, Stèle commémorative Place de la Liberté; plaques commémoratives de la Chapelle des Buis;

Ferrandon inscriptionBesançon, Livre d'or des habitants de Besançon morts pour la France, 1961   (AMB,  4 H 83).

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13 août 2015

Portrait du Résistant Roger Felsinger

 

brassard FFI 4Dixième portrait de Résistant tué lors des combats pour la libération de Besançon, rédigé, comme pour les précédents, par mr. Bernard Carré. Il faut noter que Roger Felsinger habitait les Chaprais et qu'il a été tué aux Chaprais, tout près de son domicile. Malheureusement, nous n'avons pas pu retrouver sa sépulture au cimetière de Saint-Ferjeux, ni dans les autres cimetières bisontins.

FELSINGER Roger Jean est né le 18 mars 1911 à Lure (Haute-Saône). 

Il était chauffeur mécanicien.

Il s'est marié avec Léonie Godelier et a eu [?] enfants.

Il s'est installé à Besançon 19, Rue des Villas vers [?].  (voir photo ci-dessous à droite; à gauche le carrefour de la rue des Villas et de la rue des Villas Bisontines).

résistant F 19 rue des villas (2)     

résistant F carrefour rue des villasIl est tué à l'ennemi le 7 septembre 1944 à 14h, lors d'un accrochage Rue des Villas Bisontines à Besançon.

 

résistant F panneau rue des villas bisontines

  Il reçoit l'hommage d'obsèques nationales à l'Institution Saint-Joseph, avenue Fontaine Argent le 11 septembre 1944. Il est inhumé dans le cimetière Saint-Ferjeux à Besançon. Le 7 mars 1945, il est déclaré « Mort pour la France » par avis du Commandant la SR D2. L'avis est transcrit le même jour (cote AC 21 P 183226). Le 28 mai 1957, il est homologué caporal des Force Françaises de l'Intérieur, bataillon de marche de Besançon, 1ère compagnie. Le décret est transcrit le 21 juin 1957

 Ci-dessous, la rue des Villas Bisontines après le bombardement de la gare Viotte du 16 juillet 1943; cérémonie officielle à la libération de Besançon avec défilé des FFI (photos Musée de la Résistance de Besançon, tous droits réservés).

villas bisontines bombardement 16 juillet 1943Sources : Archives Municipales de Besançon, État civil, registre des décès, 1944, acte de décès n° 911 (1 E nc) ; Convoi des victimes civiles et FFI décédés les 5-8 septembre à Besançon, obsèques nationales le 11 septembre 1944 (4 H 52/1), Livre d'or des habitants de Besançon morts pour la France, 1961 (4 H 83) ; Les Nouvelles de Besançon, 11 septembre 1944 ; Memorial Genweb. Org (référence  bp-5167214); recherches de la délégation du Doubs du Souvenir Français.

FFI cérémonies officielles 2Relevés de monuments : Besançon, Monument aux morts;Besançon, Stèle commémorative Place de la Liberté; plaques commémoratives de la Chapelle des Buis;

felsinger inscription

Besançon, Livre d'or des habitants de Besançon morts pour la France, 1961   (AMB,  4 H 83).

 

13 août 2015

Portrait du Résistant Roger Escoffier

 

Escoffier carte FFI-2 (2)Neuvième portrait de résistant tué lors des combats pour la libération de Besançon, rédigé, comme les précédents par Bernard Carré.

ESCOFFIER Roger Louis Gaston est né le 9 août 1918 à Feillens (Ain).

portrait escoffier (2)

Il exerçait la profession mécanicien aux Tramways à Besançon. 

Célibataire, il s'est installé chez ses parents à Thise (Doubs) vers [?]. Il prend pension pour ses repas chez Louis Chaillet et sa famille 27, Chemin de Trey à Besançon.          

Il est tué à l'ennemi le 7 septembre 1944 à 12h, lors d'un accrochage, Rue de Trey à Besançon.

andre maillardSon frère, André Maillard (sur la photo ci-contre,à gauche du sénateur Jacques Grosperrin lors de la cérémonie du 1er novembre 2014, place de la Liberté, devant la stèle de la Résistance; à ses côtés, à gauche, Alain Prêtre, petit fils du Résistant Louis Renaudin) témoigne : « Formé place de la Liberté, le petit groupe de résistants évoluait en direction du Polygone (entre la Rue des Cras et la Rue de Belfort), mais l'artillerie alliée, depuis Montfaucon, pilonnait ce secteur. Le bombardement très violent obligea le groupe à renoncer à poursuivre sa progression. Attendant une accalmie, les hommes se dispersèrent en se donnant rendez-vous pour l'après-midi.

Roger retournait donc Rue de Trey pour déjeuner. C'est alors qu'il arrivait à 50m de la maison de ses amis [la famille Louis Chaillet], que sortirent d'une propriété deux soldats allemands. Ces derniers, armés de mitraillettes, le mirent en joue. Sortant son arme de [la] poche, Roger abattit l'un d'eux. Mais l'autre, d'une rafale, le tua sur le coup. Tombé au bord du talus, son corps fut retrouvé dans un buisson d'épines bordant la voie de chemin de fer Besançon/Vesoul ».

 Il a reçu l'hommage d'obsèques nationales à l'Institution Saint-Joseph avenue Fontaine Argent le 11 septembre 1944. Il est inhumé dans le cimetière communal de Thise.

résistant escoffier vue générale ttombeLe 13 février 1945, il est déclaré « Mort pour la France » par avis du Commandant du SR D2. La transcription est effectuée le 13 février 1945 (cote AC 21 P 180368).

résistant escoffier gros plan tombe

Sources : Archives Municipales de Besançon, État civil, registre des décès, 1944, acte de décès n° 929 (1 E nc) ; Convoi des victimes civiles et FFI décédés les 5-8 septembre à Besançon, obsèques nationales le 11 septembre 1944 (4 H 52/1) ; Les Nouvelles de Besançon, 11 septembre 1944 ; Vivre aux Chaprais, n°19, septembre/octobre 2014 ; Memorial Genweb. Org (référence  bp-5167736); recherches de la délégation du Doubs du Souvenir Français.

résistant escoffier m aux m vue généraleRelevés de monuments :  Besançon, Monument aux morts; Thise, Monument aux morts;

résistant escoffier gros plan plaque monument aux morts

 

 

 

 

 

 

Besançon, Stèle commémorative Place de la Liberté; Besançon; plaques commémoratives de la Chapelle des Buis; Livre d'or des habitants de Besançon morts pour la Fr

7 août 2015

Portrait du Résistant René Drezet

Huitième portrait de Résistant tué lors des combats pour la libération de Besançon, réalisé, comme les précédents, par mr. Bernard Carré.

résistant drezet tombe vue geneDREZET, René Émile Charles Jules est né le 7 août 1920 à Besançon (Doubs), fils de Charles Jules et de Laure Pillot ; il était fils unique. 

Il exerçait la profession de mécanicien outilleur de précision dans l'entreprise Zénith

Il était célibataire.

Il s'est installé à Besançon chez ses parents, 4, Chemin de la Grange Marguet, quartier des Quatre Vents, qui habitaient là depuis sa naissance.         

Lors du conseil de révision en 1940, avant son service militaire, il avait alors 20 ans et était décrit ainsi : taille, 1,77m, cheveux chatain clair,yeux gris vert, front moyen bombé, nez moyen rectiligne, visage ovale. Son degré d'instruction a été classé dans la catégorie 4.

Sous la rubrique Détail des services et mutations diverses de son feuillet matricule, il est écrit en rouge : a obtenu en 1938 le Certificat de préparation prémilitaire technique à l'armée de l'air, spécialité mécanicien d'avion : 11 points 50 sur 20 – Titulaire du Brevet d'aptitude de pilote d'avions de tourisme n°12879 1° degré obtenu le 2 novembre 1938 – 2° degré obtenu le 28 août 1939 – Admis en qualité d'élève pilote de carrière de l'armée de l'air (autorisation ministérielle du 29 décembre 1939.

 Il a contracté le 13 janvier 1940 à l'intendance militaire de Besançon un engagement volontaire pour la durée de la guerre au titre du Bataillon de l'Air n°105. Il est arrivé au dépôt et incorporé le 16 janvier 1940. Ses services ont été comptés à partir du 13 janvier 1940. Il est passé au Bataillon de l'Air n°127 le 30 janvier 1940 puis au Bataillon de l'air n°105 le 3 mars 1940. Il semble qu'il ait participé aux combats du 15 au 25 juin 1940. Il a été démobilisé par le bureau de l'UAD 24 de Montpellier le 28 février 1941. Il s'est retiré, dans un premier temps, à Montpellier Villodève (Hérault). Il est revenu à Besançon le [?]

Il a alors rejoint volontairement les Forces Françaises de l'Intérieur le 25 août 1944 jusqu'au 7 septembre 1944. Ces services sont homologués par M. le Général commandant la 7° Région en date du 21 juillet 1949 sous le n°2469.BR/FFCI/-SP.

brassard FFI 4Il est tué à l'ennemi le 7 septembre 1944 à 21h, lors d'un accrochage rue de Vesoul à Besançon. D'après sa cousine, habitante des Chaprais, son corps a été transporté, dans un premier temps, à la morgue du Sacré Coeur, avenue Carnot. Il  a reçu l'hommage d'obsèques nationales à l'Institution Saint-Joseph, avenue Fontaine Argent le 11 septembre 1944. Il est inhumé dans le cimetière des Chaprais à  Besançon. Le 26 février 1945, il est déclaré « Mort pour la France » par avis du Commandant des Forces françaises de l'Intérieur, Sous-Région D2 ; L'avis a été transcrit le 6 avril 1945 (cote AC 21 P 21266).

Sources : Archives Municipales de Besançon, Recensement de la population, 1936, 10e section (1 F 195) ; État civil, registre des décès, 1944, acte de décès n° 906 (1 E nc) ; Convoi des victimes civiles et FFI décédés les 5-8 septembre à Besançon, obsèques nationales le 11 septembre 1944 (4 H 52/1) ; Archives départementales du Doubs, Recrutement militaire,  Registre matricule du recrutement, Subdivision de Besançon, classe de 1940, 2° volume, n° 501-1000, Feuillet matricule n° 643 (1 R 1044) ; Les Nouvelles de Besançon, 11 septembre et n°8, 18 septembre 1944 ; Memorial Genweb. Org (référence  bp-5167756); recherches de la délégation du Doubs du Souvenir Français.

resistant drezet gros planRelevés de monuments : Besançon, Monument aux morts; stèle de la Résistance place de la Liberté; plaques commémoratives de la Chapelle des Buis.

Les photos de la tombe de René Drezet sont d'Alain Prêtre. Qu'il soit remercié pour sa collaboration.

7 août 2015

Portrait du Résistant Armand Dornier

Septième portrait de Résistant tué lors des combats pour la libération de Besançon, établi, comme les précédents par mr. Bernard Carré.

resistants a dornier plaque chapraisDORNIER Armand Gratien Joseph est né le 14 décembre 1901 à Gilley (Doubs).  

Sa profession est chauffeur mécanicien à la SNCF, dépôt de la gare Viotte, à Besançon.

Il s'est marié avec Valérie Lignier et a eu un fils.

Il s'est installé à Besançon 32 B,  Rue du Foyer Familial vers [?].

Il est tué à l'ennemi le 8 septembre 1944 à 12h, lors d'un accrochage au lieu dit « Les Quatre Vents » à Besançon.  Il a reçu l'hommage d'obsèques nationales à l'Institution Saint-Joseph, avenue Fontaine Argent le 11 septembre 1944. Il est inhumé dans le cimetière des Chaprais à Besançon. Le 3 février 1945, il est déclaré « Mort pour la France » par avis du Secrétaire Général aux Anciens Combattants.  La transcription est effectuée le 14 février 1945 (cote AC 21 P 121404).

resistants armand dornier

Sources : Archives Municipales de Besançon, Recensement de la population, 1936, 10e section (1 F 195) ; Listes électorales 1939, canton Nord (1 K 80) ; État civil, registre des décès, 1944, acte de décès n° 914 (1 E nc) ; Convoi des victimes civiles et FFI décédés les 5-8 septembre à Besançon, obsèques nationales le 11 septembre 1944 (4 H 52/1) ; Les Nouvelles de Besançon, 11 septembre et n°5, 14 septembre 1944 ;  Memorial Genweb. Org (référence  bp-5167757); recherches de la délégation du Doubs du Souvenir Français..

resistants a dornier gros plan sur plaque chapraisRelevés de monuments : Besançon, Monument aux morts;Besançon, Stèle commémorative Place de la Liberté; monument aux morts des cheminots, gare Viotte; plaques commémoratives de la Chapelle des Buis;

résistant dornier armand gros plan

Besançon, Livre d'or des habitants de Besançon morts pour la France, 1961   (AMB,  4 H 83).

 

monument cheminots

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1 août 2015

Portrait des Résistants Gaston Cordier et Armand Dornier

01 août 2015

Portrait du Résistant Armand Dornier

Septième portrait de Résistant tué lors des combats pour la libération de Besançon, établi, comme les précédents par mr. Bernard Carré.

resistants a dornier plaque chapraisDORNIER Armand Gratien Joseph est né le 14 décembre 1901 à Gilley (Doubs).  

Sa profession est chauffeur mécanicien à la SNCF, dépôt de la gare Viotte, à Besançon.

Il s'est marié avec Valérie Lignier et a eu un fils.

Il s'est installé à Besançon 32 B,  Rue du Foyer Familial vers [?].

Il est tué à l'ennemi le 8 septembre 1944 à 12h, lors d'un accrochage au lieu dit « Les Quatre Vents » à Besançon.  Il a reçu l'hommage d'obsèques nationales à l'Institution Saint-Joseph, avenue Fontaine Argent le 11 septembre 1944. Il est inhumé dans le cimetière des Chaprais à Besançon. Le 3 février 1945, il est déclaré « Mort pour la France » par avis du Secrétaire Général aux Anciens Combattants.  La transcription est effectuée le 14 février 1945 (cote AC 21 P 121404).

resistants armand dornier

Sources : Archives Municipales de Besançon, Recensement de la population, 1936, 10e section (1 F 195) ; Listes électorales 1939, canton Nord (1 K 80) ; État civil, registre des décès, 1944, acte de décès n° 914 (1 E nc) ; Convoi des victimes civiles et FFI décédés les 5-8 septembre à Besançon, obsèques nationales le 11 septembre 1944 (4 H 52/1) ; Les Nouvelles de Besançon, 11 septembre et n°5, 14 septembre 1944 ;  Memorial Genweb. Org (référence  bp-5167757); recherches de la délégation du Doubs du Souvenir Français..

resistants a dornier gros plan sur plaque chapraisRelevés de monuments : Besançon, Monument aux morts;Besançon, Stèle commémorative Place de la Liberté; monument aux morts des cheminots, gare Viotte; plaques commémoratives de la Chapelle des Buis;

résistant dornier armand gros plan

Besançon, Livre d'or des habitants de Besançon morts pour la France, 1961   (AMB,  4 H 83).

 

monument cheminots

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29 juillet 2015

Portrait du Résistant Gaston Cordier

resistants cordier chaprais 1Sixième portrait de Résistant tué lors des combats pour la libération de Besançon, établi, comme pour les précédents, par mr. Bernard Carré.

Gaston Cordier est né le 31 octobre 1912 à Moncley (Doubs), fils de Charles Cordier et de Marie Mongoné. Il avait 4 frères et sœurs. 

Sa profession était hôtelier restaurateur, adjoint à la direction de l'hôtel des Voyageurs, dont son père était le propriétaire et le directeur. 

hôtel des voyageursIl s'est marié avec Denise Gentot le 31 mars 1938 à Besançon et a eu un enfant, Claudine.

hotel des voyageurs n02Il s'est installé à Besançon, 1, Avenue Foch vers1930 ?

Lors du conseil de révision en 1932, avant son service militaire, il avait alors 20 ans et il est décrit ainsi : cheveux bruns, yeux marrons, front vertical, nez rectiligne, visage ovale, menton à fossette. Pour le degré d'instruction, il est dans la catégorie 3. Il a le permis de conduire voitures, n° 33711, délivré par le Préfet du Doubs le 31 mai 1932.

Il effectua son service militaire au 35° Régiment d'Infanterie du 25 octobre 1933 au 6 octobre 1934, les services comptant du 15 octobre 1933 au 14 octobre 1934. Il fut nommé Caporal le 3 avril 1934. Il passa dans la disponibilité le 15 octobre 1934. Pour la mobilisation, il fut affecté au Centre mobilisateur n°73. Il obtint le grade de caporal chef le 25 septembre 1935, puis de sergent le 16 décembre 1936. Convoqué pour une période d'exercices de 21 jours du 10  au 31 septembre 1938 accomplie au Centre Mobilisateur d'Infanterie n° 73, il fut maintenu au Corps par application de l'article 49 de la loi du 31 mars 1928 jusqu'au 6 octobre 1938, date à laquelle il a été renvoyé dans ses foyers.Ci-dessous, un article paru dans l'Est Républicain d'octobre 2014.

résistants Cordier article dRappelé  le 2 septembre 1939, il fut affecté au 44° Régiment d'Infanterie, à la Chefferie du Génie de Belfort et il arriva au Corps le 6 septembre 1939. Lors de la Campagne de France en mai-juin 1940, il est cité à l'ordre de l'Armée, n° 437, signée du général d'armée Huntzinger, Commandant en chef des forces terrestres : « Chef de pièce de 25 confirmé, les 6 et 7 juin 1940 à Denaraigues (?), a réussi à détruire par ses feux quatre camions chargés de personnel, une voiturette TT [tous terrains], une chenillette, une auto-mitrailleuse. Le 8 juin, au cours du repli, a ramené son canon et ses munitions à bras sur 15 km. Le 9 juin, à Epineux[-Le-Séguin] (Mayenne), son canon étant mis hors d'usage par un coup de plein fouet, a chargé à la baïonnette une auto-mitrailleuse ».

Il est fait prisonnier le 9 juin 1940. Evadé le 19 septembre 1940, il est démobilisé le 28 septembre 1940 par le C.O. de Varennes-sur-Allier (Allier). Il se retira à Chantelle-sur-Allier (Allier). Il revint à Besançon le ?

Il a servi dans les FFI du 6 août 1944 au 7 septembre 1944 dans les conditions fixées par le décret du 20 septembre 1944. Les services FFI ont été vérifiés par la Commission Militaire 79.391.VM 13 du 30 mai 1950.

resistants cordier famille roset chapraisIl est tué à l'ennemi le 7 septembre 1944 à 19h, lors d'un accrochage Rue Laslandes à Besançon. Son feuillet matricule indique « à Saint-Claude »Il reçut l'hommage d'obsèques nationales à l'Institution Saint-Joseph, avenue Fontaine Argent le 11 septembre 1944. Il est inhumé dans le cimetière des Chaprais à Besançon. Un service anniversaire est célébré en l'église du Sacré-Coeur le 7 octobre 1944. Le 20 février 1945, il est déclaré « Mort pour la France » par avis du Commandant la Sous-Région D2. Cet avis est transcrit le même jour (cote AC 21 P 108031). Il est homologué à titre posthume dans le grade d'Adjudant-Chef à/c. du 1er mai 1944 par arrêté du 14 mars 1949. Il reçoit la Croix de guerre avec palmes, et la Médaille Militaire à titre posthume par décret du 7 novembre 1951.

 

Sources : Archives Municipales de Besançon, Recensement de population 1936, 7e section (1 F 193) ; Listes électorales 1939, canton Nord (1 K 80) ; État civil, registre des décès, 1944, acte de décès n° 891 (1 E nc) ; Convoi des victimes civiles et FFI décédés les 5-8 septembre à Besançon, obsèques nationales le 11 septembre 1944 (4 H 52/1) ; Livre d'or des habitants de Besançon morts pour la France, 1961 (4 H 83) ;  Les Nouvelles de Besançon, n° 22, 4 octobre et n°24, 6 octobre 1944 ; Archives départementales du Doubs, Recrutement militaire,  Registre matricule du recrutement, classe de 1932, 3° volume, n° 1001-1500, Feuillet matricule n° 1275 (1 R 997) ; Memorial Genweb. Org (référence  bp-5167757); recherches délégation du Doubs du Souvenir Français.

Relevés de monuments : Besançon, Monument aux morts; Besançon, Stèle commémorative Place de la Liberté;

résistant gaston cordier

plaques commémoratives de la Chapelle des Buis;  Besançon, Livre d'or des habitants de Besançon morts pour la France, 1961   (AMB,  4 H 83). A noter qu'il n'est pas inscrit sur le monument aux morts de Moncley, son village natal.

25 juillet 2015

Portrait du Résistant Robert Braine alias commandant Marceau

Cinquième portrait de Résistant tué lors des combats de la libération de Besançon et dont le nom figure sur la stèle de la Résistance, place de la Liberté. Ce portrait, comme les précédents, a été établi par mr. Bernard Carré.                                

résistant braine cdt marceau 2Robert Braine est né le 6 juillet 1906 à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle).

Sa profession était celle de  métallurgiste et rectifieur aux Acièries de Micheville à Villerupt (Meurthe-et-Moselle).

Il s'est marié avec Jeanne Dauphin et a eu 4 enfants.

Militant du Parti Communiste de  Meurthe-et-Moselle, il fut secrétaire de cellule à Villerupt (Meurthe-et-Moselle) et membre de la section de cette commune jusqu'au 24 août 1939. Il fut candidat au premier tour des élections cantonales de 1937 dans le canton de Longwy (Meurthe-et-Moselle) avec l'étiquette communiste.

Il est mobilisé au 63e Régiment de [?]. Il est fait prisonnier le 15 juin 1940. A cause de problèmes de vue, en particulier d'acuité visuelle, il est rapatrié sanitaire le 14 septembre 1942 et démobilisé le 26 octobre. Il retrouva sa famille évacuée de Meurthe-et-Moselle et réfugiée à Lyon (3e arrondissement), 20, Rue Sainte-Pauline.

Pendant l'Occupation, il habita 20, Rue Sainte-Pauline à Lyon, 3e arrondissement.

Il s'est installé à Besançon vers juin 1944 (?). Sous le nom de Coulon, il est employé dans la société SITOP,et demeurait 1, Rue Voirin à Besançon. Il prit le commandement du maquis FTPF, appelé « Maquis Jean Compagnon », installé à Pouilley-les-Vignes à partir du 1er juillet 1944.

FTP

Il avait alors pour pseudonyme : « Commandant Marceau ». Du maquis « Jean Compagnon » devait sortir une unité militaire constituée par le Commandant Marceau, appelée « Groupe des Fusiliers-Marins », intégrée comme unité régulière dans les FFI, qui était composée en majorité d'agents de la SNCF. Il y avait le grade de Lieutenant. Le « Maquis Jean Compagnon » fut intégré sous le commandement des FFI, Groupement de Besançon le 6 septembre 1944.

Le 8 septembre 1944, en effectuant une patrouille dans le quartier Montjoux avec Louis Billot, ils ont été blessés lors d'un accrochage à l'intersection du Chemin de l'Épargne et du Chemin du Marché-aux-Raisons à Besançon. Blessé au genou droit, il se pencha vers Louis Billot, qui était grièvement blessé.  Il reçut alors, « tirée à bout portant », une balle dans le dos, qui provoqua une plaie perforante de la poitrine. Soigné d'abord au poste de secours par le Docteur André Ledoux, il fut transporté sur un brancard à la Clinique Humbert, 16 avenue Carnot où il meurt à peine arrivé. Ses dernières paroles furent : «Je meurs pour la France et mes enfants ».

Il a reçu l'hommage d'obsèques nationales à l'Institution Saint-Joseph,avenue Fontaine Argent le 11 septembre 1944. Il fut inhumé d'abord dans une tombe provisoire au cimetière Saint-Ferjeux, puis le [?] en tombe individuelle dans le carré militaire du cimetière Saint-Claude de Besançon.

résistant BraineLe 16 mai 1945, il est déclaré « Mort pour la France » par avis du Secrétaire Général des Anciens Combattants. Il est transcrit le 18 mai 1945 (cote AC 21 P 32918). Par décret du 2 février 1958, il est homologué Lieutenant des FFI. Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur le 5 mai 1950 et reçoit la Médaille de la Résistance à titre posthume le 23 juillet 1965. Une rue de Villerupt porte son nom : rue Robert Braine,commandant FTP.

La rue de Besançon où il a été blessé, ancienne rue de Chastres-Montjoux porte le nom de avenue du Cdt Marceau-Cdt Braine ».

résistant marceau

 

Sources : Archives Municipales de Besançon, État civil, registre des décès, 1944, acte de décès n° 936 (1 E nc) ; Convoi des victimes civiles et FFI décédés les 5-8 septembre à Besançon, obsèques nationales le 11 septembre 1944 (4 H 52/1) ; Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, 4e partie 1914-1939, t. 33, Be-Br, p.[?] ; Robert Braine alias Commandant Marceau, 1994, multigraphié (cote?) ; Memorial Genweb. Org (référence  bp-5167735); recherches de la délégation du Doubs du Souvenir Français.

Relevés de monuments : Besançon, Monument aux morts;Besançon, Stèle commémorative Place de la Liberté; plaque commémorative de la Chapelle des Buis, sous le prénom de "René"; Monument au morts de Villerupt.

 

24 juillet 2015

Portrait du Résistant Honorat Bouton, père de 6 enfants

résistant bouton plaque tombeQuatrième portrait de Résistant tué lors des combats de la libération de Besançon. Comme les autres, ce portrait a été établi par mr. Bernard Carré. De plus,nous avons retrouvé la trace de deux enfants de mr Bouton et les avons rencontrés à Saône où ils résident toujours, le village de leur famille. Qu'ils soient vivement remerciés pour leur témoignage et les documents qu'ils nous ont confiés.

Si le premier prénom de leur père est bien Honorat et figure sur la stèle de la Résistance, tout le monde, au village l'appelait Francis, son 3ème prénom. C'est d'ailleurs sous le prénom de Francis qu'il est enterré au cimetière de Saône et qu'il figure sur le monument aux morts de Saône.

résistant bouton certificat BOUTON Honorat Marie Francis est né le 8 avril 1902 à Saône (Doubs), fils de Gustave (1853-entre 1931 et 1936) et  d'Apolline Soleil (1867-après 1936).  

Il était cultivateur à Saône (Doubs), ayant repris la ferme de ses parents en [1926 ?] ; il élèvait une dizaine de vaches et le lait qu'elles produisaient était vendu à la Coopérative Laitière de Saône qui fabriquait des fromages. Il se maria avec Marie Rose Champlon le 27 septembre1927 et ont eu 6 enfants. Il habitait à Saône (Doubs) depuis sa naissance. Lors du conseil de révision en 1922, avant son service militaire, il a 20 ans et il est décrit ainsi : cheveux chatains, yeux gris, front couvert, nez ordinaire, visage ovale. Pour le degré d'instruction, il est dans la catégorie 3 (niveau Certificat d'études).

Il effectua son service militaire au 44° Régiment d'Infanterie du 5 mai 1922 au 21 mars 1923, puis au 1er Régiment d'Infanterie du 22 mars au 6 novembre 1923, les services comptant du 5 mai 1922 au 6 novembre 1923. Avec le 1er Régiment d'Infanterie, il participa dans l'Armée Française du Rhin, à la Campagne de l'Occupation de la Ruhr du 28 mai au 29 octobre 1923. Il fut nommé soldat de 1ère classe le 16 juin 1923. Le certificat de bonne conduite lui a été accordé. Il est affecté  au 53e Bataillon de Chasseurs Mitrailleurs. Il effectua plusieurs périodes d'exercices en 1927, 1928.

résistant bouton artillerie 001 (2)

Le 7 décembre 1936, il est nommé brigadier de réserve. En mai 1937, il partcipa à un exercice de défense aérienne du territoire. En 1938-1939, il est appelé pour une période à l'Ecole de perfectionnement  des sous-officiers de réserve du 60° Régiment d'Infanterie, située à Bouclans (Doubs). Rappelé à l'activité le 22 août 1939, il est arrivé au 403° Régiment d'Artillerie de Défense contre Avions (RADCA), 1ère Compagnie de Guet. Il est placé dans la position dite sans affectation le 25 octobre 1939 et rendu à ses foyers le 3 novembre suivant.

En août et septembre 1944, il était combattant des Forces Françaises de l'Intérieur, Groupement de Besançon, 2e Compagnie , Commandant Vuillemin, section Goy.

résistant bouton citationIl est tué à l'ennemi le 8 septembre 1944 à 11h, lors d'un accrochage aux abords nord du pont de Montrapon dans l'avenue de Montrapon à Besançon. Le chef de groupe Violard, commandant la 2e section de la 2e Compagnie du Capitaine Vuillemin précisa dans son rapport : « Le 8 [septembre] à midi [en contradiction avec l'acte de décès de Francis Bouton qui précise que le décès a lieu à 11h], le Lieutenant Goy transmettait au chef de groupe Violard le commandement de la 2e Section.

résistant bouton attestation

Quelques minutes plus tard, un groupe de FFI Bisontins alertait la section, lui demandant son aide dans le voisinage du pont de Montrapon. Immédiatement, le chef de groupe se porta à l'endroit qui semblait calme. Une patrouille de 5 volontaires fut envoyée dans un immeuble où rien ne fut remarqué.Cette patrouille prit l'initiative de faire une reconnaissance en direction de Fontaine Écu, où elle fut prise sous le feu des armes automatiques des Allemands.

Bouton Francis étant à ce moment à découvert, fut atteint au bas-ventre. Blessé très grièvement, il mourut quelques instants plus tard.

Ce soldat volontaire, père de 6 enfants, courageux et plein d'entrain venait, par son sacrifice, d'éviter à la section de tomber dans le piège tendu par un groupe important d'Allemands.

résistant bouton tombe vue générale

Signé : Le Chef de groupe, Violard ». (Musée de la Résistance et de la Déportation, Besançon, Fonds Devaux-Maurin, Boîte 1, Archives de la SRD2, Groupement de Besançon,  Liasse 5,  5e Compagnie, Capitaine Vuillemin, Document 2, Rapport concernant la mort de Bouton Francis). Il reçoit l'hommage d'obsèques nationales à l'Institution Saint-Joseph, avenue Fontaine Argent le  11 septembre 1944. Il en inhumé dans le cimetière de Saône. Le 9 octobre 1944, la famille de Francis Bouton fait paraître dans  La République de Franche-Comté et du Territoire de Belfort, l'avis de remerciements suivant :« Saône – Madame Francis Bouton et ses enfants, les familles parentes et alliées, leurs nombreux amis, profondément touchés de toutes les marques de sympathie qui leur ont été témoignées lors du décès de Monsieur Francis Bouton,  Mort pour la France, remercient bien sincèrement toutes les personnes, amies et connaissances, et en particulier M. le Curé, M. le Maire, le Conseil municipal, MM. les instituteurs, les Anciens Combattants et la Société des Vétérans qui ont pris part à leur deuil cruel et les prient de croire à leur très vive reconnaissance ».

résistant bouton acte de déces

résistant bouton plaque monument aux morts gros plan

Le 8 février 1945, il est déclaré « Mort pour la France » par avis du Secrétaire Général des Anciens Combattants. Cet avis est transcrit le 13 février 1945 (cote AC 21 P 31841).           

Sources : Archives Municipales de Besançon, État civil, registre des décès, 1944, acte de décès n° 928 (1 E nc) ; Convoi des victimes civiles et FFI décédés les 5-8 septembre à Besançon, obsèques nationales le 11 septembre 1944 (4 H 52/1) ;  ; Musée de la Résistance et de la Déportation, Besançon, Fonds Devaux-Maurin, Boîte 1, Archives de la SRD2, Groupement de Besançon,  Liasse 5,  5e Compagnie, Capitaine Vuillemin, Document 2, Rapport concernant la mort de Bouton Francis  ; La République de Franche-Comté et du Territoire de Belfort, n°1, 9 octobre 1944 ; Memorial Genweb. Org (référence  bp-5167735) ; recherches du Souvenir Français, délégation du Doubs.

Relevés de monuments : Besançon, Stèle commémorative Place de la Liberté; plaques commémoratives de la Chapelle des buisSaône, Monument aux morts; plaques commémoratives de la Chapelle des Buis. Une rue de Saône porte son nom, toujours sous le prénom de Francis.

résistant bouton plaque rue gros plan

24 juillet 2015

Portrait du Résistant Robert Bordy

resistant bordy gros planTroisième portrait de Résistant tué lors de la Libération de Besançon, celui de Roger Bordy. portrait établi comme les autres par mr. Bernard Carré.

Robert, René BORDY appartenait à la Résistance FFI, Groupement de Besançon.

brassard FFI 4Il est né le 16 avril 1902 à Nans-sous-Saint-Anne (Doubs).  

Il était manutentionnaire au Magasin Central. 

Il s'est marié avec Alice Ledentu et a eu un enfant, Jacques, né en 1933 à Besançon.

Il s'est installé à Besançon , 7 rue de Dole vers 1930.

           

Il a appartenu au groupe FFI « Ognon-Doubs » dont le P.C. était installé à Mazerolles-Le-Salin. (consultez à ce sujet l'excellent blog créé sur Mazerolles et la Résistance http://mazerolles-ffi.eklablog.com).

Il est tué à l'ennemi le 8 septembre 1944, vers 17h lors d'un accrochage route de Franois à Besançon.  Il reçoit l'hommage d'obsèques nationales à l'Institution Saint-Joseph Avenue Fontaine Argent le 11 septembre 1944. 

Libération obsèques avenue Fontaine Argent 14 septembre 1944 de 28 maquisards, 10 civils et 2 soldats d'infanterie américaineIl est inhumé dans le cimetière Saint-Ferjeux de Besançon (photo ci-dessus à gauche). Le 18 octobre 1944, il est déclaré « Mort pour la France » par avis « de Mr le Colonel commandant le groupe de subdivision de Besançon ». La mention est transcrite le 8 novembre 1944 (cote AC 21 P 27231).

 

Sources : Archives Municipales de Besançon, Recensement de la population 1936, Besançon, 13e section (1 F 198) ; État civil, registre des décès, 1944, acte de décès n° 906 (1 E nc) ; Convoi des victimes civiles et FFI décédés les 5-8 septembre à Besançon, obsèques nationales le 11 septembre 1944 (4 H 52/1) ;  Les Nouvelles de Besançon, n° 5, 14 septembre 1944 et n° 12, 22 septembre 1944 ; Memorial Genweb. org (référence  bp-5167758); recherches de la section du Doubs du Souvenir Français.

Relevés de monuments : Besançon, Monument aux morts;Besançon, Stèle commémorative Place de la Liberté; plaques commémoratives de la Chapelle des Buis;Besançon, Livre d'or des habitants de Besançon morts pour la France, 1961   (AMB,  4 H 83)(photo couverture du livre ci-dessous); livre d'or ville                   Mazerolles-Le-Salin, Monument commémoratif;                             Nans sous Sainte-Anne, Monument aux morts.

24 juillet 2015

Portrait du Résistant Louis Billot

Second portrait établi par mr. Bernard Carré (voir les billets précédents sur ce blog) d'un des Résistants tués lors des combats de la libération de Besançon et figurant sur la stèle de la Résistance, place de la Liberté. Comme pour le précédent billet, si vous possèdez des renseignements à même de lever les points d'interrogation qui subsistent, n'hésitez pas à nous les communiquer. D'avance, merci.

 

resistant louis Billot photo Mr.BILLOT Louis Henri François ,)  Résistance FFI,  aspirant est né le 3 septembre 1924 à Arc Les Gray (Haute-Saône).

Il était dessinateur à la Société Nationales des Chemins de Fer Français à Besançon, gare Viotte.

Célibataire, il habitait chez ses parents [?], Rue Bertrand, depuis [?].

 Il a été grièvement blessé le 8 septembre 1944, vers 9h30, lors lors d'un accrochage à l'intersection du Chemin de l'Épargne et du Chemin du Marché-aux-Raisins à Besançon. Il meurt des suites de ses blessures le 8 septembre à 17h30 à la Clinique Heitz, 21, rue de La Mouillère à Besançon. Il a reçu l'hommage d'obsèques nationales à l'Institution Saint-Joseph, avenue Fontaine Argent le 11 septembre 1944. Il est inhumé dans le cimetière Saint-Ferjeux de Besançon. Le 20 octobre 1944, il est déclaré « Mort pour la France » par avis du Lieutenant-Colonel Barthelet, commandant la sous-région D2. La transcription est effectuée le 3 novembre 1944 (cote AC 21 P 23470). Par décret du 14 novembre 1956, il est homologué aspirant des Forces Françaises de l'Intérieur.

resistants louis billot plaque 2 SF

 

Sources : Archives Municipales de Besançon, État civil, registre des décès, 1944, acte de décès n° 903 (1 E nc) ; Convoi des victimes civiles et FFI décédés les 5-8 septembre à Besançon, obsèques nationales le 11 septembre 1944 (4 H 52/1), Livre d'or des habitants de Besançon morts pour la France, 1961 (4 H 83) ; Memorial Genweb. Org (référence  bp-5136049);recherches du Souvenir Français, délégation du Doubs.

resistants louis Billot 1 SF

Relevés de monuments : Besançon, Monument aux morts; plaques commémoratives de la Chapelle des Buis Besançon, Stèle commémorative Place de la Liberté; Besançon, Monument aux morts SNCF, gare Viotte;Besançon, Livre d'or des habitants de Besançon morts pour la France, 1961   (AMB,  4 H 83).

monument cheminots

A noter qu'il n'est pas inscrit sur le monument aux morts de sa ville natale d'Arc les Gray.

Le prochain billet évoquera mr. Robert Bordy.

Ci-dessus, à gauche, tombe de Louis Billot au cimetière de Saint-Ferjeux (carré Y emplacement 6 546); à droite, le monument aux morts des cheminots, gare Viotte : Louis Billot y figure.

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